samedi 18 décembre 2010

Depart pour Quebec

Voila des nouvelles !!!

Je sais, je ne suis pas tres bavarde cependant j'ai conserve des ecris, car les paroles s'envolent et les ecris restent. Le jour viendra ou vous en saurez plus si vous le voulez. Pour l'instant, voila ce que nous avons decide : Apres avoir effleure le monde du travail Albertain je sens l'appel en moi de retourner en terre connue. Mon anglais n'est pas au top mais il a quand meme fait un bond vers le haut. Thierry est d'accord pour revenir a Quebec meme s'il ne sent pas l'appel aussi fort. Pour la suite, je dis les mots favoris a Thierry "on verra !!".

De facon plus concrete les Peptouilles retournent sur la route, cette fois-ci en direction de l'Est, le 18 decembre en soiree. Nous aurons environ 60 heures de route a faire avec notre super Big Foot Blue a moteur. Nous allons arriver quand nous allons arriver, probablement cette annee. Je vous tiens au courant ;)

Merci a tous pour votre energie et vos encouragement !!!
A bientot
Marie-Eve ;) et les pepeptouilles qui laissent leurs vadrouilles derriere eux pour terminer leur vadrouille.

P.S. Nous avons garde un bel accent lorsqu'on parle anglais mais nous n'en n'avons pas lorsqu'on ecrit en francais ;) desolee de rendre votre lecture un peu plus laborieuse. ;)

lundi 11 octobre 2010

Alberta










Notre silence s'explique par l'arrivée du froid et de la neige à Banff d'où l'urgence de se mettre au chaud. Nous avons fait, plus de 4000 km jusqu'à présent en plus de 90 jours.
Alors nous réfléchissons ; #1 trouver un emploi qui nous offre l'hébergement ou trouver un appartement et après un emploi. Nous nous sommes mis à la tâche en continuant de braver la température en camping. Nos démarches n'ont pas encore porté fruit c'est pourquoi nous avons changé de stratégie. En fait, ce qui nous complique la tâche c'est de trouver une place qui accepte les chiens. Nous avons pris la décision d'agrandir notre famille avec Whisky alors, nous acceptons cette difficulté qui nous enrichit en débrouillardise. Eureka !! Nous décidons de mettre nos énergies dans cette solution : Acheter un Pick-up et lui mettre une boîte campeur et passer l'hiver à l'intérieur. Je crois que nous suivons le meilleur cours d'anglais au monde. Nous en rions après coup. Imaginez-vous Thierry et moi essayant chacun leur tour de parler à la compagnie d'assurance après être allé sur place à Calgary et plusieurs téléphones dont le dernier de plus d'une heure. Nous avons réussi à obtenir notre assurance avec une boîte postale vu que nous n'avons pas (encore) d'adresse. Fiou !!! Et ce n'est pas finit, il y a ensuite l'immatriculation… Enfin c'est fait et c'est vraiment impressionnant après tout ce temps en vélo camping de se retrouver assis dans un véhicule (merveilleux pour les fesses) où il suffit de tourner une clé pour être au chaud. Nous sommes pour quelques jours encore à Spruce Gove près d'Edmonton où nous visitons malgré nous les grandes villes que nous avions contourné à vélo (Edmonton et Calgary). Nous sommes venu ici pour trouver notre boîte campeur et ce n'est pas facile non plus mais cela est une autre histoire. Nous avons bien hâte d'avoir une vraie maison mobile...

dimanche 10 octobre 2010

Saskatchewan





Bonjour,

Tout d'abord un grand merci à nos amis rencontrés ces dernières semaines, M et Mme Landry, Gaston et Nicole, Mario, France et leur petit garçon Caleb, Ken, Pam et leur fille Emily, Shannon, Bernhard et quatre de leur cinq enfants Quinn, Armin, Ansel et Markus. Vous nous avez tous fait vivre de merveilleux instants de partage et de découverte.
Nous avons traversé le Manitoba et sommes donc en Saskatchewan depuis le 25 août. La région des Prairies a comme particularité, comme vous le savez sans doute, d'être uniformément plane. Il pourrait sembler que d'y pratiquer le vélo y soit facile, c'est sans compter sur le vent (surtout lorsque l'on va en direction de l'ouest). Ce vent peut parfois nous rendre la tâche plus ardue que de grimper des côtes... L'avantage est que nous passons plus de temps à apprécier l'immensité de ce territoire, l'inconvénient est que pour la même distance nous passons également plus de temps sur nos selles qui deviennent de moins en moins confortable.
Du côté nature, nous avons entre-autre aperçu des salamandres, des oiseaux de proies et de mignons chiens de prairie. Nous entendons des hurlements que nous imaginons être produits par des cougars, bien que nous ayons vu des traces de grosses pattes identiques à celles des loups, et d'autres plus petites qui pourraient être celles d'un lynx.

vendredi 6 août 2010

Welcome to Ontario for Pepetouilles



Nous sommes arrivés le 24 juillet en Ontario, exactement 1 mois après notre départ. Thierry l'avait prédit. Nous apprécions les routes d'asphalte, et Whisky a adopté la remorque. Le matin, c'est lui qui choisit et la plus part du temps il embarque dans la remorque bleue que Thierry traîne avec une facilité impressionnante. C'est ça niche mobile. Parfois, il sort la tête et les pattes avants et parfois, il sort presque tout son corps. Il lui est même arrivé de sortir les pattes avant et de marcher avec les fesses dans la remorque pour se rendre plus vite à la halte routière pour aller faire sa crotte. Le petit loup (Tim) est soit dans son petit sac collé aux pectoraux de son papa, où dans la remorque de sa mère. Tim prend bien soin d'avertir Marie-Eve avec ses vocalises particulières lorsque qu'elle n'arrive pas à suivre le petit père.
Marie-Eve a trouvé l'astuce surtout lorsqu'elle sent les vents dominants de l'ouest lui fouetter la face et la ralentir faisant de la remorque une toile de parapente. Son astuce est simple, c'est de se rapprocher le plus possible de son Roméo qui a le sourire aux lèvres et l'endurance d'un cheval de trait avec la shape d'un lévrier. Notre anglais est rouillé, mais c'est génial de se sentir au même niveau. D'être gêné et de préférer parfois se débrouiller tout seul que de demander. De ne pas pouvoir trop compter sur l'autre pour comprendre ce que les gens nous disent. Nous apprenons à sauter dans le vide et tant pis si on se trompe, le ridicule ne tue pas.
Tout ça pour vous dire que nous nous sentons bien et que nous sommes en réflexion pour l'après périple à vélo. Jusqu'à présent la vie nous a bien répondu en nous donnant tout ce qu'il faut : de superbes places de camping lorsque Marie-Eve est fatiguée, de belles rencontres avec des gens ''relaxes'' qui prennent le temps d'observer les beautés de la nature, et lorsque nous avons besoin d'énergie: des fraises, des framboises, des bleuets, des merises..., de l'eau lorsque nous sommes proche dans manquer... Ce voyage nous permet de mieux nous connaître séparément et ensemble. Alors, nous verrons les belles surprises que la vie nous réserve pour la suite.
Nous vous écrivons proche de Thunder Bay, nous devrions y être sans doute demain.

mercredi 21 juillet 2010

Premières nouvelles




Bonjour à tous,

Enfin nous vous donnons quelques nouvelles. Les connections Internet se font rare par les routes de terre, de gravelle ou encore les sentiers de ski-doo entourés de forêt à perte de vue et dans les petits villages où il n'y a qu'une seule et minuscule épicerie. C'est difficile de vous résumer notre périple. Nous sommes à l'école de la vie, même pour un vieux comme Thierry, avec le meilleur professeur que nous connaissons : la nature.
En passant la porte de l'Abitibi en plein milieu boisé, nous avons passé trois jours en rencontrant seulement deux groupes de personnes en quads (4 roues). Nous nous y sentions libre de laisser la liberté à Whisky et ça nous donnait beaucoup d'énergie de le voir courir dans toute sa splendide vélocité ! C'est incroyable aussi de voir le petit amour de Tim qui fait son bonhomme de chemin et qui ne s'en laisse pas imposer ! Il a une grande confiance en ses capacités. Il y a tellement d'histoire à vous conter, chaque jour est une aventure que nous inscrivons dans nos carnets de voyage respectifs. Je vous en donne un exemple en attendant de pouvoir vous en écrire d'autres plus en détails :
Une bulle dans un axe
Nous sommes sur la Trans-Québec 83, c'est un sentier de quad et de ski-doo selon la saison. Depuis deux jours nous n'avons rencontré qu'un couple de quads conduit par des chasseurs préparant leur camp de chasse, aucun autre humain. Alors que le sentier est devenu plus praticable, l'une des roues de nos remorques décide de prendre son indépendance et du coup la remorque s'affaisse sur le côté. Le plus proche village en arrière de nous est à 60 kilomètres, 150 pour ce qui est de celui en avant, et nous venions de passer devant une pancarte indiquant une auberge à 75 kilomètres... Que le Québec est immense. L'axe de cette roue est brisé. Nous l'observons et découvrons une bulle dans le métal à l'endroit où l'effort sur cette pièce est maximal, autrement dit tout pour bien faire! Mais on n'arrête pas les Pépetouilles en vadrouille si facilement, et ainsi débute la création d'un patin rudimentaire avec les moyens du bord (bois et cordelette). Nous camperons directement au bord du sentier et nous effectuerons les essais le lendemain. Il s'avère que ça fonctionne, le patin s'use, mais du bois il semble y en avoir en suffisance. Par contre, l'effort pour la faire avancer est démesuré, et nous devons encore alléger son chargement. Malgré cela la perception de la diminution de l'effort est imperceptible. Afin de limiter l'usure du patin et la friction au sol, nous récupérons une pancarte de direction surnuméraire (il y en avait deux distantes de 2 mètres et nous l'avons pris comme un signe de la providence) et la fixons comme une patte d'ours sous un patin d'hélicoptère... Le passé ne s'oublie pas, surtout lorsqu'il est à notre avantage, c'est ce que l'on appelle l'expérience, et en cette période nous en accumulons pas mal. L'effet est immédiat, meilleure glisse et diminution importante de l'usure. Cette journée, nous effectuerons ainsi 15 kilomètres dans ce sentier tantôt sablonneux et mou, tantôt parsemé de roche où les montées mêmes les moins raides se font en poussant à pied. En soirée, nous arrivons à une croisée de chemin indiquant une pourvoirie (centre de chasse et pêche) à 7 kilomètres. C'est une excellente nouvelle, car nous y trouverons certainement du matériel pour améliorer notre réparation. Nous passons une bonne nuit et au matin, des quadistes passent sur le sentier que nous arrêtons pour nous informer sur la pourvoirie à laquelle ils s'y rendent eux-mêmes. Connaissant notre problème, ils nous proposent de transporter notre remorque à patin unique, chose qu'il nous est difficile de refuser. Un peu plus tard, nous arrivons à une magnifique pourvoirie où les bâtisses sont en bois rond de la Colombie-Britannique. Nous y sommes extrêmement bien reçu et nous trouvons une solution fonctionnant à merveille que nous utilisons encore à ce jour (21-07-2010). Merci à toute l'équipe du Balbuzard (Hubert, Patrick, Maria, Cédric, et Jean), qui en passant sont tous des français provenant de Grenoble, tout proche de la Suisse.
Nous vous souhaitons de vivre les yeux et le coeur grands ouverts et nous vous reviendrons dès que possible avec d'autres anecdotes. À bientôt

dimanche 20 juin 2010

Bonjour et bienvenue sur Cap Nature.

Nous essayerons, durant notre balade en terre canadienne, de vous faire partager nos découvertes, nos perceptions ainsi que notre façon de vivre.
Nous projetons de nous déplacer de Québec à l’Océan Pacifique avec un arrêt dans les Rocheuses cet hiver, en compagnie de nos vélos munis de remorque et de nos deux chiens. Whisky, un chien adapté aux courses de traîneau, devrait parcourir la majorité du trajet en «marchant» à nos côtés. Quant à Tim (Yorkshire Terrier), il passera le plus clair de son temps dans l’une ou l’autre des remorques, mais effectuera tout de même entre 2 et 5 km par jour de course selon ses envies.
Cette traversée sera pour nous un apprentissage en contact de quelques-uns de ces habitants et surtout de mère nature d’où nous puiserons une partie non négligeable de notre nourriture (plantes sauvages et, bien sûr chose indispensable, de l’eau), ainsi que notre combustible pour notre réchaud (bois, herbes sèches, etc.).
Nous éviterons les régions les plus peuplées du sud du Canada, en passant par les nombreuses réserves (Parcs) se trouvant plus au nord, et en utilisant le plus souvent des routes ou des sentiers en terre.
Nous sommes bien excités car notre départ est imminent, alors à bientôt.